Changement climatique : Abidjan  capitale mondiale de la COP15 contre la désertification 

C’est dans un contexte mondial de changement climatique extrême, caractérisé par la désertification et la crise sanitaire du Covid-19 que les travaux du  Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement sur la sécheresse et la restauration des terres, organisé dans le cadre de la COP15, ont été lancés ce lundi 9 mai 2022, au Sofitel Abidjan Hôtel Ivoire.
La cérémonie officielle d’ouverture était placée sous la présidence de Alassane Ouattara,  Président de la République de Côte d’Ivoire, en présence d’une dizaine de ses homologues et de nombreuses personnalités. Les travaux vont se poursuivre jusqu’au au 20 mai 2022. Le thème porte sur : « Terre. Vie. Héritage : de la rareté à la prospérité ». Selon  l’ONU, chaque année, c’est l’équivalent de la surface du Bénin, soit 12 millions d’hectares de terres, qui partent en poussière.
La désertification évolue mondialement et parallèlement face à la dégradation des terres et au même moment, les besoins alimentaires s’accroissent. Selon des experts, la dégradation de terres arables s’accélère au-delà de 30 fois son taux historique observé. Ce manque de production potentiel de 20 millions de tonnes de céréales impacte 1,5 milliard de personnes déjà fragilisées, pour des pertes d’au moins 124 milliards de dollars, indique l’ONU. Toujours, Selon l’organisation, Une estimation de 6 millions d’hectares de terres devront être mis en production agricole chaque année jusqu’en 2030, afin de répondre aux besoins alimentaires d’une population croissante, si la productivité reste aux niveaux actuels.
Et jusqu’à 1 milliard d’hectares de terres devraient être défrichés à l’échelle mondiale d’ici 2050, avec la poursuite des stratégies d’intensification dans les pays en développement. Une occasion pour le Président Ouattara d’indiquer  que ce Sommet doit être celui de l’espoir, de la mobilisation collective des États et des partenaires au développement, en faveur des initiatives de restauration des terres et de reconstitution du patrimoine forestier de nos pays.
Il faut rappeler que le Mali a déposé ses instruments de ratification de l’Accord de Paris le 23 septembre 2016. L’accord s’est ouvert à la signature le 22 avril 2016, lors d’une cérémonie de haut niveau à l’initiative du Secrétaire général à New York. À l’occasion de cette cérémonie, 174 États et l’Union européenne ont signé l’accord, et 15 États ont aussi déposé leurs instruments de ratification. Face à la problématique et vue le contexte mondial actuel, les pays africains doivent réfléchir sur des  initiative majeures visant à d’intégrer dans leurs  stratégies de développement, les approches de gestion durable des sols et de restauration de nos écosystèmes fortement dégradés.
Quelle réponses concrètes et urgentes , les pays africains doivent-ils apporter face aux de défis de sécheresse et de la restauration des terres pour relever le défi de la désertification ?
Mamadou Camara Madou’s info360.info

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