Plus de 500 radios FM au Mali sont sous perfusion : Quel avenir pour les radios de proximité au Mali ?

La Radio est le moyen d’information et de communication qui a la plus grande audience. Elle est partout et chez tout le monde jusqu’au champ, au marché, etc..

Au nombre d’un peu plus de 500 radios privées affiliées à l’URTEL, elles sont en plus engagées individuellement auprès de la Haute Autorité de la Communication HAC à travers une convention.
Aujourd’hui ,elles sont nombreuses ces radios à avoir des redevences cumulées à la HAC depuis avril 2019. Certaines radios doivent 4 voire 7 millions de redevences.

Le constat est que depuis avril 2019 en raison de la Covid-19, les activités économiques sont au ralenti au pays ,même les opérateurs économiques en sont victimes au point qu’ils ne sont plus en mesure de faire la promotion de leurs produits à la radio.Les lignes budgétaires de communication, information et relations publiques n’existent pratiquement plus au niveau des services et autres.

Les radios privées maliennes sont sous perfusion depuis 4 ans en plus de leurs nombreuses difficultés à faire face aujourd’hui à une concurrence illégale avec l’avènement des réseaux sociaux à travers les Web radios , les ventes en ligne, Tik Tok. Ces derniers ne paient aucune taxe au trésor public contrairement aux radios privées. Tik Tok a tué les Radios privées. Aujourd’hui elles sont très nombreuses au Mali ces radios privées qui ne peuvent même pas générer une recette de 100.000 FCFA après s’être acquittées des charges fixes notamment le paiement du loyer , la facture mensuelle eau et électricité. Les partenaires et sponsors se font rares pendant que c’est le moment à jamais où les populations ont besoin de vraies informations, de sensibilisation, d’éducation, par exemple la vulgarisation des textes en cours pour les réformes politiques et institutionnelles, les élections.

Face à de telles situations, il sera opportun pour les promoteurs de Radios privées à s’adapter aux réalités du moment et de proposer des grilles de programmes qui répondent aux aspirations des auditeurs et d’intérêt général. Les radios privées doivent aller au professionnalisme en essayant d’abandonner le sensationnel pour faire place à l’information vraie sur les antennes, à la formation, à l’éducation…..

Quelle solutions contextuelles au Mali , surtout pour les radios qui doivent éponger leurs redevences à la HAC, afin qu’elles puissent
continuer à assurer leurs missions de formation du citoyen pour le changement de comportement et d’attitude pour un Mali meilleur dans une Afrique unifiée et solidaire?

Si rien n’est fait urgemment les radios privées maliennes vont fermées et renvoyer en chômages de nombreux chefs de familles en cette période de résilience générale.

Info360.info

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