Au delà du rapport de l’OCLEI : Une profonde réforme d’informatisation du Système et des procédures s’impose à l’INPS
L’OCLEI ,Office Central de Lutte Contre l’Enrichissement Illicite au Mali a remis le jeudi 14 octobre 2021, son rapport de contrôle 2020 au président de la Transition. Dans ce rapport nous pouvons constater qu’au niveau de l’INPS Institut national de prévoyance sociale, il y’aurait des cas avérés de salaires excessifs en dehors de toutes grilles Indiciaires , perçus par certains cadres de cet institut. En effet, le salaire du directeur général de l’INPS s’élèverait à 54,914,682 FCFA par mois. Ainsi, le cumul annuel des rémunérations des 3 principaux dirigeants (directeur général, directeur général adjoint et agent comptable) s’élèverait à 1,900,068,365 FCFA, soit 7% de la masse salariale totale de l’ensemble des 1 197 employés de l’INPS.
On se rappelle qu’un moment, les agents du même institut avaient observé une grève pour demander le limogeage de ces responsables indélicats. Mieux, c’est l’OCLEI qui avait porté plainte pour la première fois. Aux dernières nouvelles, la rédaction de info360.info a été informée par une source concordante ,que le directeur général incriminé ainsi que son complice de comptable ayant été relevés suite à ce qu’on pourrait assimiler à un détournement d’une partie des pensions, seraient de nos jours sous contrôle judiciaire.
L’INPS est une structure stratégique et sociale qui doit sécuriser ses pensionnaires en toute transparence et avec une satisfaction totale. Aujourd’hui, au-delà des cas de détournement du denier public, le département ministériel en charge de l’INPS doit prendre des dispositions idoines pour désormais réguler cette structure. C’est dans cette logique que la bonne image du Mali sera assainie auprès des partenaires techniques et financiers et les pays amis.
Cette distribution saine et équitable de la justice sociale, mérite amplement d’être encouragée par les populations du pays, car c’est dans cet esprit que la dignité de notre pays sera restaurée à jamais.
La Rédaction