Elections générales au Mali : Le dernier mot revient au peuple souverain
Le Président de la République du Ghana et Président en exercice de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO, Nana Addo Dankwa AKUFO-ADDO, était en visite de travail de quelques heures à Bamako , dimanche 17 Octobre 2021. L’objectif de la visite, selon notre source, était de délivrer aux autorités de la transition un message sur la tenue d’élections en février.
Selon nos sources, la position de nos autorités est relative à celle du peuple malien, qui au moment de la rencontre à huit clos, organisait près du palais, une manifestation de soutien aux autorités, derrière une banderole proclamant « Seul le choix du peuple souverain du Mali compte ». Si l’élection en février est la priorité de certains dirigeants de la CEDEAO, elle n’en est pas pour les autorités de la transition qui, aujourd’hui aspirent à la sécurisation du territoire national et la lutte contre la délinquance financière qui constitue un frein à la bonne gouvernance; tout comme le peuple souverain dont la volonté sera faite.
Aujourd’hui, force est de constater à Bamako , que mêmes certains hommes politiques maliens qui étaient, au début agiter pour la tenue des élections à la date indiquée, se trouvent finalement favorable à la prolongation de la transition. A noter que cette nouvelle position, est partie d’un constat en rapport avec l’exploit que les autorités de la transition sont entrain de faire sur le terrain. Il est plausible, qu’en tenant compte de la situation sécuritaire sur le territoire national, et de la situation sécuritaire graduellement dégradante, l’on se poserait la question de savoir quel parti politique battra campagne dans les zones sensibles, et quel genre de dirigeant sera-t-il élu ?
Outre la sécurité, la lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite, l’injustice sociale, demeurent des priorités actuelles qui répondent aux aspirations du peuple malien. Ainsi, les actions enclenchées en ce sens, bien avant la remise des rapports de l’Office Central de Lutte Contre l’Enrichissement Illicite (L’OCLEI) et du vérificateur General au Président de la Transition du Mali, montrent que la transition actuelle est résolument déterminée à lutter efficacement contre la corruption et la délinquance financière et entend aboutir à un résultat probant.
La volonté politique est là. Les plus hautes autorités du pays veulent une gouvernance vertueuse. Elles sont déterminées à sévir contre tous les délinquants financiers sans exception. Rendre gorge à tous ceux qui ont détourné les deniers publics. Vu qu’une délégation de la Cédéao reviendra à Bamako avant fin octobre, en espérant obtenir des assurances, nous pouvons donc attendre la suite.
M12Camara