Climat délétère et dégradant à Taoudénit à cause de la présidence du collège transitoire : Des ressortissants en colère et vent debout contre le gouverneur de la Région 

Pour raison et, d’après nos informations reçues depuis Taoudenit , le Gouverneur de cette nouvelle Région administrative du Mali veut à tout prix faire remplacer le président du collège transitoire par son 2ème vice-président. Ce dernier serait un proche et allié de longue date du gouverneur. Les populations de la région sont donc contre cette décision du gouverneur et sont désormais vent débout face à cette situation complexe.

Ce qui explique le retour triomphal du président actuel du collège Transitoire de la Région, à savoir Hamoudi Sidi Ahmed, le 15 novembre dernier. » Nous voulons rassembler la population de Taoudénit autour du même idéal et de la transition en cours « , a déclaré Hamoudi Sidi Ahmed lors de son retour à Taoudénit.

D’après nos mêmes sources , le 15 Novembre dernier, les populations de Taoudénit, composées en grande partie des chefs traditionnels et religieux légitimes ont réservé un accueil en  soutien au président actuel du collège Transitoire de la Région à savoir Hamoudi Sidi Ahmed.  Ceci précise la position des populations de Taoudénit.  « Non à la manipulation basée sur la facilité d’accès au plus haut sommet de l’Etat. Oui à la gestion de la chose publique par la proximité avec  les populations. Le peuple n’a plus besoin de seigneurs, le peuple a besoin de compétences« , a signalé un ressortissant de la Région.

Au Mali, des frères de la même localité ne doivent jamais se faire humilier  entre eux et , de surcroît sur la place publique, surtout que l’Etat y est investi, pour le développement durable de cette nouvelle Région administrative du Mali. Face à cette situation dangereuse, il est urgent d’apaiser ce climat délétère et trouver un consensus au sein de cette fratrie qui a besoin de se rétablir vite et se développer.

Aujourd’hui et dans la majorité, la population malienne aspire à la mise en œuvre intelligente de l’Accord pour la paix et la réconciliation, pour la stabilité la refondation de l’Etat et non pas à la violence sous n’importe quelle forme. A rappeler qu’en plus de la conduite des réformes structurelles relatives à la modernisation de l’Etat, le Gouvernement de Transition est déjà engagé dans un processus d’adaptation avec la mobilisation des forces politiques et sociales autour du projet de Refondation.

D’où une opportunité d’envisager un processus de réorganisation de la communauté, renforcer ses liens avec l’État, améliorer les relations entre la communauté , rétablir les rapports entre les cadres et la population pour la redéfinition d’un nouveau Contrat social basé sur la réconciliation, la  gouvernance et le  développement.