Situation à Kidal, 8 ème Région administrative du Mali : Les populations de Kidal doivent se convaincre que leur destin n’est assuré qu’en s’alignant à Bamako
Pour l’intérêt de leurs populations face à l’ agenda des groupes terroristes ,Bamako et Ouagadougou se sont résolument engagés dans le combat contre terrorisme avec leurs armées. Les autorités Bamakoises et Ouagalaises ont pour force dans ce combat , les populations maliennes et du Faso qui soutiennent totalement et avec fierté leurs Armées.
Comme on le voit depuis un certain temps avec les communications des Dirpa dans les deux pays , faisant leur bilan d’interventions de combat contre les territoires; sur le plan de la sécurité et de la défense les Présidents des Transitions en cours au Mali et au Burkina Faso sont résolument engagés dans les zones d’insécurité, pour l’éradication rapide du terrorisme et de la criminalité transfrontalière dans le Sahel.
Au même moment le nord du Niger est en proie à des attaques terroristes qui menacent sérieusement la stabilité de ce pays sahelien et frère siamois du Mali et du Burkina Faso. Le Mali et le Niger et le appartiennent au même espace géopolitique avec les mêmes variables. Avec ces attaques, se miroite désormais une insécurité inquiétante. Il ne sera plus une surprise de voire le Niger emboîter tôt ou tard les pas de ses deux amis, frères et voisins,les triplés de la même réalité socio-géographique, culturelle et sécuritaire, si n’est déjà fait…..
Par ailleurs, c’est au même moment que le Nord du Mali avec le bourbier de kidal pour la conquête de l’azawad,se retrouve aujourd’hui être pris en tenaille avec les groupes terroristes par la ruse de certains partenaires internationaux. Avec la nouvelle posture des FAMA et leur montée en puissance en équipement et matériel militaires, en capacité opérationnelle, mènent régulièrement des sorties fructueuses face à l’ennemi.
Quand aux groupes terroristes stationnés à Kidal, au regard de l’évolution inattendue des choses en leur défaveur, seraient tôt ou tard sans aucune échappatoire ni en Libye, ni en Algérie encore moins au Burkina Faso. Un éventuel transfert de leur quartier général au nord Niger serait une option suicidaire, car ils n’en survivront pas. « L’Algérie ne laissera jamais le nord du Mali devenir un sanctuaire pour les terroristes, ni ne permettra une partition du pays. Pour régler le problème au nord du Mali, il faut y redéployer l’État. Via les accords d’Alger, nous sommes là pour aider Bamako, ce que nous faisons déjà avec la formation des militaires maliens »dixit le président algérien ABDELMADJID TEBBOUNE.
Le nord du Mali et le nord du Niger constituent les poumons et le cœur d’un même corps. Les forces françaises qui ont quitté le Mali et le Burkina Faso se sont désormais installées dans le nord du Niger. Les Forces internationales américaines et européennes sont aujourd’hui plus que jamais installées au Niger , zone des 3 frontières.
Alors dans cette eau trouble de positionnement géostratégique et géopolitique à la recherche de l’énergie, une des raisons de la guerre en Ukraine et qui pourrait bien se terminer un jour au Sahel, nos populations du Nord, plus particulièrement celles de Kidal sont appelées à faire un choix rapide. Ce choix serait soit de rester emprisonnées par leurs partenaires mirages et pièges , qui ne sont là que pour leurs intérêts géostratégiques et continuer à renier l’évidence, qui est que le Mali reste leur seul et unique salut, ou bien, dire non à ces partenaires roublards et s’assumer, en conséquence. Ces populations doivent aujourd’hui revendiquer, ouvertement, leur appartenance à la nation malienne, une et unique et se convaincre que leur destin n’est assuré qu’en s’alignant à Bamako. Cela voudrait aussi dire que tout ce que les « soi-disant partenaires » « occultes » leur font miroiter n’est que chimère. Ils seront sans merci avec eux, si jamais le nord leur était cédé (par quelles formes que cela puisse prendre) par ces « maîtres » qui leur feront vivre pire qu’un enfer.
Comment le Niger pourrait éviter les attaques terroristes contre ses populations ?
Face au terrorisme et au crime organisé afin de garantir la sécurité des personnes et des biens dans nos différents pays et de manière générale dans le Sahel, les mouvements ces derniers jours vers Bamako de l’Etat major des armées du Niger donne à croire que ce pays après ses multiples bourdes diplomatiques contre le Mali , chercherait à revenir dans le giron de Goïta et Traoré pour mener le combat final contre les groupes terroristes et libérer leurs populations face aux défis auxquels ils sont soumis dans leurs quotidiens.
Le 11 avril dernier, le Ministre délégué auprès du ministre d’État aux Affaires étrangères et de la Coopération, chargé de l’Intégration africaine, Youssouf Mohamed ALMOUCTAR, accompagné le nouveau chef d’Etat-Major des Armées nigériennes, le Général de division Abdou Sidikou ISSA, Youssouf Mohamed Almouc étaient venus à Bamako pour présenter les condoléances du peuple du Niger au Président de la Transition,le Colonel Assimi GOÏTA, Chef de l’État, suite au decès de son père le Capitaine à la retraite Bakary GOÏTA.
Cette visite intervient après celle officielle du 9 mars dernier au cours de laquelle le chef d’état, Colonel Assimi GOITA, accordé une audience à la délégation conduite par le Chef d’état-major des armées de la République du Niger, le Général de division Mody SALIFOU remplacé juste au lendemain de son retour à Niamey suite à un agenda contrairement à ce qui avait été annoncé comme un limogeage à cause de ce déplacement à Bamako. Le Général de Division Mody SALIFOU avait indiqué à la presse qu’il était venu les salutations de Son Excellence BAZOUM Mohamed, Président de la République du Niger à son homologue Malien. Il avait également profité de l’opportunité pour rendre compte de leurs discussions avec leurs camarades, des Famas, avait-t-il ajouté. Il avait précisé aussi les efforts permanents entre nos deux pays dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. « Il a été également question, pour nous aujourd’hui, de faire un tour de cette coopération, de voir comment rentabiliser davantage cette coopération sécuritaire entre nos deux pays, dès lors que nous partageons, une frontière commune de plus de huit cents kilomètres, a aussi souligné le Général Mody SALIFOU. Et, d’ajouter qu’il est bon « que nous nous retrouvions régulièrement pour faire le point de la situation de part et d’autre de la frontière pour le bonheur de nos populations », a évoqué le Général de division Mody SALIFOU.
Ce qu’il faut préciser dans un éventuel cadre de collaboration entre le Mali et le Niger, est qu’il ne pourrait se réaliser que dans le cadre de la coopération Sud-Sud, les relations bilatérales ,le Mali ne faisant plus partie du G5 Sahel, contrairement au Niger. Vivement, la lutte contre le crime organisé et les attaques terroristes à travers une lutte commune.
En conclusion générale, ce que nous demandons aux populations de ces trois pays, c’est de savoir que la lutte contre l’insécurité récurrente est un combat de longue haleine. Cette lutte
peut être longue, mais avec la détermination des nouvelles autorités au Mali comme au Burkina Faso, nous pouvons affirmer que les conditions de la victoire contre le terrorisme et le crime organisé sont garanties également. Nous estimons que tout est en place pour vaincre le terrorisme et le crime organisé qui ne devraient être que de tristes souvenirs désormais.
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