Cérémonial de lancement de la 8ème semaine de la jeunesse contre la corruption : LES COULISSES
A l’issue du cérémonial solennel de lancement, notre reporter a recueilli les avis de certains participants. Le Groupe de suivi budgétaire propose, le thème de la fiscalité lors des prochaines éditions:
Bassirou Diabaté, est le Coordinateur du Groupe de Suivi Budgétaire GSB. Ce groupe selon lui est une faîtière des organisations de la société civile , qui est composée d’au moins dix organisations et ONG . Le GSB, dit -il , intervient dans le cadre des questions de budget de l’Etat, et les budgets des collectivités territoriales.
Il a salué l’initiative de la semaine de la jeunesse contre la corruption. Il a également évoqué leurs partenariats avec l’OCLEI et le projet LUCEG. « Le Mali, est toujours demandeur de financement auprès des partenaires, ce qui veut dire que nous sommes entrain de mal gérer le peu d’argent que nous avons au niveau du trésor public. Cette initiative permet à la jeunesse , qui est bénéficiaire des retombées de ce combat face à la corruption, de prendre conscience du phénomène de la corruption et de se mettre ensemble désormais pour alerter, dénoncer, informer et sensibiliser face à ce fléau néfaste.
Pour les futures éditions, il faudrait désormais ajouter de nouveaux thèmes dans les activités de la semaine, par exemple, la fiscalité. En matière de fiscalité, la direction générale des impôts fournis annuellement ce qu’on appelle le sommaire de la politique fiscale, tiré du code des impôts. Elle élabore également le budget citoyen chaque année . Tous ces budgets doivent être vulgarisés auprès de la jeunesse et des populations en général pour sensibiliser et informer face au fléau de la corruption, » a-t-il expliqué.
La femme ne doit pas vendre sa dignité pour corrompre ou être corrompue:
Fatoumata Mahamane, est une jeune dame de la société civile. Elle participe aussi, aux activités de la 8ème édition de la semaine de la jeunesse contre la corruption » les femmes sont les premières victimes de la corruption. Elles sont mères, sœurs, grand mères, tantes, . Elles doivent éduquer les enfants en les apprenant nos valeurs endogènes sur le respect du denier public. La cellule familiale doit être le premier échelon de sensibilisation dans la lutte contre la corruption. La femme doit sauvegarder sa dignité et son honneur face à toute tentatives de corruption pour espérer bénéficier par exemple de la construction d’infrastructures scolaires
pour l’éducation de ses enfants, leur santé avec la construction des maternités. La femme doit apprendre à ses enfants la bonne éducation et non pas à rester fataliste face aux matériels, » a-t-elle conseillé.
Les impressions de M. René fidèle GOMEZ, de L’OCLEI du Gabon :
« Un tel espace donne l’espoir à la jeunesse de chacun de nos pays, par ce que c’est la jeunesse qui est l’avenir d’un pays. Que nos différentes structures de lutte contre la corruption, travaillent main dans la main face à ce fléau ne pourra être que quelque chose de positive, » a-t-il expliqué.
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