Pour la tenue des élections présidentielles au Mali, de nombreux grands partis politiques de l’avènement de la démocratie de mars 1991, se rallient un large soutien politique et social à travers une déclaration commune
Le dimanche 31 mars 2024, notre rédaction a reçu copie d’une déclaration commune de partis, regroupements politiques et d’organisation de la société civile sur la fin de la Transition en cours au Mali depuis les avènements d’août 2019. Pour obtenir une réponse positive suite à cette déclaration commune sur les principes démocratiques et les valeurs fondamentales à respecter.
Dans leur déclaration commune de partis, regroupements politiques et d’organisation de la société civile sur la fin de la Transition, les différents signataires se refèrent sur la charte de la Transition, le décret N°2022-0335/PT-RM du 6 juin 2022, fixant le délai de la Transition à 2 ans, et les engagements pris par les autorités de la Transition devant le Peuple et devant la communauté internationale disent-ils. » Nous constatons que la Transition dont la durée initiale était établie à deux ans à partir du 26 mars 2022, conformément à l’article 22 de la loi N°2022 du 25 février 2022 révisant la charte de la Transition et le décret susvisé, a pris fin le 26 mars 2024, » rappelant les signataires de cette déclaration commune. Ils rappelent dans leur déclaration commune, que c’était la prolongation d’un délai initial de 18 mois soit un an et six mois.
» En conséquence réunis, ce jour 31 mars 2024, demandons aux autorités de la Transition en place, au regard du vide juridique et institutionnel ainsi provoqué, de créer les conditions d’une concertation rapide et inclusive, pour la mise ne place d’une architecture institutionnelle, à l’effet d’organiser, dans les meilleurs délais les élections présidentielles », signent ils.
La nouvelle coalition qui n’est pas encore baptisée mais qui s’est dotée déjà d’un comité de suivi de leur présente initiative , entend s’engager obtenir l’organisation des élections présidentielles et à rétablir l’ordre constitutionnel.
« Utiliserons toute les voies légales et légitimes ,pour le retour de notre pays à l’ordre constitutionnel normal et dans le concert des Nations, gage de la stabilité politique et du développement durable.La déclaration reste ouverte à tous les Maliens de l’intérieur et de la diaspora, » conclue la présente déclaration.
Il faut remarquer que cette déclaration intervient subitement au moment où une partie de la population s’indigne du motus sur la scène nationale des hommes politiques. De nombreuses personnes dans les grins de thé et de la rue pensent que ces derniers ne peuvent plus s’exprimer, craignant la prison pour des malversations financières quand ils étaient aux commandes des affaires publiques. S’exprimer dignement et publiquement en étant un homme politique précisement dans de telles conditions exige un équilibre délicat entre courage et prudence pour continuer à faire entendre sa vérité tout en minimisant les risques pour soi-même et pour les autres soutiens politique et social.
Cette déclaration peut-elle exercer une pression significative sur les autorités de la Transition en cours, surtout qu’en ce moment elles attendent ,le rapport final du comité national du dialogue inter-Maliens pour la paix à l’initiative du président de la Transition en cours?
Par ailleurs, quelles vont être les voies légales et légitimes utilisées par la nouvelle coalition pour revendiquer le retour de notre pays à l’ordre constitutionnel normal et dans le concert des Nations, gage de la stabilité politique et du développement durable comme il est indiqué dans ladite déclaration commune?Qu’en est-il du chronogramme de sa concrétisation au cas où les autorités Transitoires ne répondent pas, et à quels types de Maliens reste-elle ouverte?
En fin, les populations Maliennes sont elles réceptives et acquisent pour la cause de cette nouvelle coalition à renouveler leurs contrats de confiance et social ?
Info360.info