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PARTENARIAT MALI-CANADA : UN ENGAGEMENT RENFORCÉ POUR UN MALI ÉTHIQUE AVEC UNE JEUNESSE MOBILISÉE POUR L’INTÉGRITÉ ET LA TRANSPARENCE

La 9ᵉ édition de la Semaine de la Jeunesse Contre la Corruption a été officiellement lancée ce mardi 18 février 2025 à Bamako, sous le thème inspirant : « S’unir avec la jeunesse contre la corruption : former l’intégrité de demain ».

Cet événement d’envergure, organisé par la Communauté de Pratique en matière de lutte contre la corruption CPLC, l’OCLEI et accompagné par le Projet LUCEG avec le soutien d’Affaires mondiales Canada, mobilise les jeunes, les femmes et les organisations de la société civile autour de la lutte contre la corruption. L’objectif est clair, il s’agit de renforcer la sensibilisation, promouvoir des actions concrètes et faire de l’intégrité une valeur cardinale pour la jeunesse malienne.

Un engagement institutionnel fort

Placée sous la présidence de Dr Boubacar Sidiki Diarra, Secrétaire général du ministère de la Justice et des Droits de l’Homme, représentant le ministre Garde des Sceaux, la cérémonie d’ouverture a rassemblé plusieurs personnalités de haut niveau. Parmi elles, M. Abdoul Kassim Fomba, ministre de la Jeunesse et des Sports chargé de l’Instruction civique et de la Construction citoyenne, le président de l’OCLEI Dr Moumini Guindo, le représentant de l’Ambassadeur du Canada au Mali M. Valéry Kiyogoma, le représentant du Maire de la délégation spéciale de la mairie de la Commune IV du district de Bamako, de la présidente du CPLC Mme Mariam Diama Sanogo, ainsi que des délégations venues du Burkina Faso, du Niger et de Madagascar.

Dans son allocution d’ouverture, Dr Boubacar Sidiki Diarra a souligné le rôle central de la jeunesse dans la promotion de la transparence et de la bonne gouvernance. « La corruption est un obstacle majeur à la paix, à la sécurité et au développement. La jeunesse doit être le fer de lance de ce combat », a-t-il déclaré.

Il a mis en avant les réformes institutionnelles engagées par le gouvernement malien, notamment la digitalisation de l’administration et le renforcement du cadre juridique pour lutter efficacement contre ce fléau.

De son côté, M. Abdoul Kassim Fomba a insisté sur la nécessité d’une mobilisation collective : « La jeunesse doit être au cœur des politiques publiques pour assurer la relève générationnelle et bâtir un Mali fondé sur l’intégrité », a-t-il affirmé, avant d’inviter les jeunes à s’engager pleinement dans cette mission malgré l’adversité face au fléau.

Un soutien indéfectible du Canada et une mobilisation régionale accrue

M. Valéry Kiyogoma, Chef de la Coopération canadienne au Mali, a réaffirmé l’engagement du Canada aux côtés du Mali dans la lutte contre la corruption. « Depuis 50 ans, le Canada soutient les institutions maliennes engagées dans cette lutte, notamment à travers le Bureau du Vérificateur Général, les pôles économiques et, aujourd’hui, le Projet LUCEG », a-t-il rappelé. Il a également souligné l’importance de l’égalité des genres dans ce combat, conformément à la politique d’aide internationale féministe du Canada. Selon lui , les femmes et les jeunes filles doivent être des actrices clés du changement en matière de gouvernance et de lutte contre la corruption.

Quant au Dr Moumini Guindo, président de l’OCLEI, il a livré un discours percutant sur l’impact dévastateur de la corruption : « La corruption, toutes les formes de fraude et l’enrichissement illicite qui en découle sont des maux, des maladies, des pandémies aux effets plus néfastes que les plus grandes pandémies sanitaires. Autant l’Humanité, les nations n’ont jamais eu cesse de se battre contre les pandémies sanitaires, autant elles ne se lasseront de se battre contre la corruption. La lutte contre la corruption est, donc, un processus universel et irréversible ». Il a insisté sur l’implication de tous les acteurs de la société, des citoyens aux institutions, pour un changement durable.

M. Dramane Yacouba Diallo, Directeur pays du Projet LUCEG, a, quant à lui, mis en avant les acquis du projet et l’importance de cet événement dans la mobilisation des jeunes. Il a salué la participation des délégations africaines présentes, notamment l’Autorité Supérieure de Contrôle d’État du Burkina Faso, la Commission de Lutte contre la Délinquance Économique du Niger et le Bureau Indépendant Anticorruption de Madagascar. « Votre présence témoigne du rayonnement international de cette initiative et de l’engagement croissant de nos pays dans ce combat », a-t-il déclaré.

A l’endroit des jeunes, il a déclaré, que
 » cette semaine vous est dédiée. Vous êtes les acteurs du changement, les bâtisseurs du Mali de demain. Engagez-vous, prenez la parole, sensibilisez votre entourage et refusez les pratiques corruptives. Votre engagement est essentiel pour bâtir un Mali nouveau, fondé sur la justice et la transparence.

Ensemble, unis dans cette cause, nous pouvons bâtir un avenir où l’intégrité, l’équité et la justice ne seront plus de simples idéaux, mais des réalités ancrées dans notre société ».

Un appel à l’action et une vision d’avenir

Cette 9ᵉ édition de la Semaine de la Jeunesse Contre la Corruption se veut un véritable catalyseur de changement. En mettant en avant des initiatives concrètes, telles que la sensibilisation numérique, la formation des jeunes leaders et la promotion de l’intégrité dans les institutions, le Projet LUCEG et ses partenaires ambitionnent de créer une dynamique pérenne.

En conclusion, M. Valéry Kiyogoma a lancé un vibrant appel à la jeunesse malienne : « Forger et former l’intégrité de demain, c’est votre responsabilité. Vous êtes les héritiers des maux de ce fléau, mais aussi les acteurs du changement ».

Vive la coopération Mali-Canada ! Vive une jeunesse engagée pour un Mali intègre et prospère

Madou’s CAMARA info360.info

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