Actualité nationale

Durée de la transition malienne: Et si la CEDEAO respectait l’avis du peuple souverain….

Au lieu d’agir dans l’intérêt des citoyens, les dirigeants de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) n’entendent que faire plaisir à l’occident, particulièrement la France.

En effet, c’est l’unique constat que l’on puisse faire des agissements du médiateur, Goodluck Jonathan, qui a plusieurs fois été dépêché au Mali pour arrêter un calendrier électoral, avec les autorités de la transition. Chose devant faire l’objet de négociation est en phase d’être une imposition, car les dirigeants ouest africains ne veulent saisir que le respect du chronogramme électoral qu’ils proposent.

Et la position du peuple dans tout ça ! Au Mali, à moins que l’on ne veuille reconnaitre les efforts déployés par nos autorités de la transition, sinon personne n’est sans savoir que le colonel Assimi Goita et ses hommes ont depuis le 18 août 2020, consenti d’énormes efforts afin que notre pays soit ce que son peuple désir.

Quand bien même que cette initiative salutaire fut approuvée par le peuple souverain qui aspire à une refondation nationale, les vautours de la CEDEAO, non moins commis de la France sont restés borner sur leur position, tout en engageant de riposte via des lourdes sanctions qui n’arrangent aucun des deux côtés (Mali et CEDEAO). En vue d’atteindre leur objectif commun, les dirigeants ouest africains sont allés jusqu’à faire une proposition unilatérale de chronogramme électoral de 12 à 16 mois.

Une offre dévoilée par le médiateur, Goodluck Jonathan, mais rejetée par les autorités de la transition ; car ne répond pas aux attentes des maliens qui estiment que la situation actuelle du pays nécessite d’être résolue avant l’organisation d’une quelconque élection.

Dans le seul et l’unique but de mettre fin sanctions inhumaines et illégales infligées au peuple malien, le Président de la transition, Goita est resté ouvert au dialogue tout en ramenant la proposition malienne de 36 à 24 mois. Rien qu’à jeter un coup d’œil sur le communiqué publié ce dimanche 20 mars 2022 pour s’en convaincre !

D’une mission à une autre sur le sol malien, le médiateur de la CEDEAO n’a pu affiché une volonté réelle d’arriver à un compromis. Pourquoi tant d’acharnement contre le Mali ? Pourtant au Burkina voisin, la CEDEAO a entériné la position de 36 mois faite par ceux qui ont chassé Kaboré du pouvoir ; sans parler de la Guinée où la mise en place d’un calendrier électoral n’est pas encore à l’ordre du jour !

CEDEAO : Les modèles de gouvernance français priorisés !

Trois coups d’Etat simultanés dans un même espace, ne devraient-ils pas attirer l’attention des uns et des autres ? surtout dans des Etats sous l’emprise de la France qui n’impose que son système de gouvernance. Malgré que ce modèle de démocratie ait montré ses limites, des enseignements sont loin d’être tirés par les actuels dirigeants de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest qui devraient, pourtant œuvrer pour le bonheur des peuples souverains qui les ont élus.

Hélas ! la désolation continue à être de trop. Car, ces dirigeants CEDEAO qui se sont déjà constitués en émissaires de l’occident, ne mettent que les intérêts personnels et occidentaux en avant. Ainsi, il leur devient beaucoup plus aisé de condamner un coup d’État que d’avoir le courage politique d’en traiter les causes profondes.

Aujourd’hui, cette situation favorise une crise de gouvernance, et se solde à des crises de confiance entre gouvernants et gouvernés dans nos pays. Pour contrer cette désillusion qui est sur le point de s’enraciner en Afrique de l’ouest, il revient donc aux peuples souverains de se mobiliser afin d’adapter notre démocratie aux réalités africaines, plutôt que rester figer sur des modèles occidentaux qui ont atteints leurs limites!

Mouhamar/info360.info

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