La 8ème édition de la Semaine de la jeunesse contre la corruption, sera lancée , le 19 février 2024 au CICB: Pour informer et sensibiliser le maximum de jeunes filles et garçons, a fin qu’ils s’engagent dans le combat contre le fléau , 20 ans la Convention des Nations Unies contre la corruption
Répondant aux besoins pratiques et stratégiques en matière de genre, le Mali, va organiser pour la 8ème fois, la semaine de la jeunesse contre la corruption et ce sera du 19 au 26 février 2024 à Bamako, Kayes, Koulikoro, Sikasso, Mopti et Gao. Son thème central est » 20 ans de la Convention des Nations Unies contre la Corruption : Unissons le monde contre la corruption « . Cet évènement rentre dans le cadre de la réalisation du plan de travail annuel, 3 avril 2023 à mars 2024 du Projet Appui à la lutte contre la corruption pour – par l’égalité des genres (LUCEG), École nationale d’administration publique – ENAP, qui soutient techniquement et financièrement, les activités de la semaine. L’objectif final est de faire aboutir au respect du bien public.
Il faut rappeler , que dans un extrait de son allocution, lors de la cérémonie d’ouverture de la 7ème édition de la journée africaine de la lutte contre la corruption, Dr Moumini GUINDO, Président de l’Office central de Lutte contre l’Enrichissement illicite, avait sonné l’alerte, en expliquant que 86 % des jeunes au Mali sont favorables à la corruption.“65 % des jeunes Maliens expriment une attitude passive face à la corruption et 21 % sont admiratifs du phénomène, »selon le premier responsable de l’OCLEI.
Ces chiffres officiels sont regrettables et dangereux dans un pays résilient où les jeunes filles et garçons, les femmes sont les principales victimes de la corruption. Et, cette corruption gangrène l’amélioration des conditions de vie des populations. Nous sommes tous unanimes qu’avec cette pratique, il y aura toujours moins d’éducation, moins de santé, moins d’infrastructures de développement adéquates.
Le lancement officiel et solennel de cette 8ème édition, sera placée sous la présidence du Ministère en charge de la Justice , celui en charge de la promotion de la femme, de la protection de l’enfant et de la famille, et celui en charge de la jeunesse, avec une participation active de l’OCLEI , et les Organisations de la société civile.
L’OCLEI, les OSC , leurs partenaires directs auront l’opportunité durant cette semaine de porter des communications sur leurs activités, de mobiliser davantage les jeunes , et les acteurs et actrices de la justice, de la promotion des droits des femmes dans le processus de transformation sociétale recherchée par le projet LUCEG à travers la promotion des droits des femmes , des filles, et de toutes les personnes vulnérables affectées par la crise.
Pour la première fois depuis plusieurs années d’organisation de cet évènement, d’autres pays sont invités à prendre part à cette semaine en tant que pays observateurs. Il s’agit de la Haute autorité de lutte contre la corruption de la République du Congo et la Commission nationale de lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite du Gabon.
Pour contribuer à lutter efficacement contre les pratiques corruptives et discriminatoires, a fin de bénéficier des services sociaux de base et améliorer leur vie, les jeunes, constituent, donc, les acteurs de premier plan et la boussole de la transparence, ils doivent être à l’avant-garde du combat contre le phénomène avec l’alerte et la dénonciation à tous les niveaux jusqu’au niveau fractions et hameaux.
En tout cas le débat sera ouvert à cet effet pour les jeunes ( filles et garçons) étudiants et universitaires, les jeunes des partis politiques, les jeunes de la société civile du 19 au 26 février 2024 a fin qu’ils s’engagent désormais pour lutter contre toutes les formes de corruption au Mali avec les valeurs positives.
20 ans après, cette 8ème édition de la semaine de la jeunesse contre la corruption va-t-elle être une ultime opportunité à saisir par les jeunes pour l’éveil de leur conscience sur les enjeux, défis, opportunités et l’urgence pour eux de jouer totalement leurs rôles ?
En tout cas pour notre part , nous estimons que face à ce fléau pour les populations, il faut une conscience collective et un engagement communautaire.
Madou’s Camara