Société

Face aux inondations dévastatrices, l’ABFN à la croisée des Chemins : Il est Temps d’Agir !

Alors que les crues ravageuses submergent des milliers de foyers et que les terres agricoles sont englouties par les flots impitoyables du fleuve Niger, une question cruciale se pose : où est l’Agence Nationale du Bassin du Niger (ABFN) ?

Conçue pour être le pilier de la prévention et de la gestion des risques hydrologiques au Mali, l’ABFN semble aujourd’hui défaillir dans son rôle face à une crise qui menace non seulement les infrastructures, mais aussi la vie des citoyens maliens.

Depuis plusieurs semaines, des inondations catastrophiques affectent des régions entières du Mali, emportant tout sur leur passage. Le bilan humain et matériel s’alourdit jour après jour, et l’avenir des populations riveraines est incertain. Pourtant, l’ABFN, qui devrait se tenir en première ligne dans cette bataille contre les éléments, semble prendre du retard dans l’anticipation et la gestion de la montée des eaux.

Où sont les prévisions hydrologiques ?

L’une des missions fondamentales de l’ABFN est la surveillance et la prévision des niveaux d’eau du fleuve Niger et ses affluents. Cependant, malgré les avancées technologiques, les systèmes d’alerte restent déficients. Les populations sont souvent prises au dépourvu, alors qu’elles devraient être informées à temps pour se protéger et limiter les pertes.

Des infrastructures inadéquates ?

Le rôle de l’ABFN va au-delà de la simple observation des niveaux d’eau. L’agence est censée collaborer avec les autorités pour planifier des infrastructures adaptées aux risques d’inondation. Malheureusement, beaucoup de zones riveraines restent vulnérables, faute d’aménagements adéquats. À ce stade, la question de la protection de l’écosystème du bassin du Niger devient également cruciale.

La sensibilisation et la prévention : où en sommes-nous ?

L’ABFN doit être un acteur clé dans la sensibilisation des populations sur les risques d’inondation et sur les mesures de protection. Or, les campagnes de prévention sont rares, et les populations riveraines manquent souvent de l’information nécessaire pour faire face aux crises hydrologiques.

Il est temps que l’ABFN reprenne son rôle de leader dans la gestion des risques hydrologiques. Les inondations ne sont pas des événements imprévus : elles sont des phénomènes naturels récurrents que l’on peut anticiper et atténuer avec une bonne gestion des ressources hydriques. Si l’agence n’agit pas maintenant, le Mali continuera de subir des pertes humaines et économiques massives.L’ABFN doit intensifier ses efforts de surveillance, renforcer les infrastructures et surtout, sensibiliser les populations avant que d’autres catastrophes n’emportent tout sur leur passage. Le Mali ne peut plus se permettre d’attendre. Il est temps d’agir, et l’ABFN doit être à l’avant-garde de cette lutte pour la protection des populations et de l’écosystème du bassin du Niger.

Madou’s CAMARA info360.info

Mamadou Camara

Mamadou Camara Communicateur et Agronome

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *