Non classé

Malaise au sein des mouvements séparatistes?

Nous avons tous suivi la sortie de Monsieur le Ministre des Maliens de l’exterieur Monsieur Mossa Ag ATTAHER, se demarquant clairement des actions criminelles et terroristes posées ces derniers temps par la nébuleuse CMA (Coordination des Mouvements de l’Azawad) dans certaines contrées du Mali.

D’emblée, il faut dire aujourd’hui que la CMA est disqualifiée aujourd’hui pour un quelconque dialogue. A l’instar du JNIM, GSIM, Al Qaeda au autres du genre, la CMA est un groupe criminel terroriste armé qui doit être traité comme tel et ne doit plus jamais beneficier d’un quelconque egard de l’Etat Malien. Son parcours est jalonné de sang et les victimes innocentes sont nombreuses.

Pour revenir à la sortie du Ministre, Il était grand temps que ce dernier s’exprime. Qu’il prenne la parole et donne son point de vue sur la reprise des hostilités entre mouvements rebelles, terroristes, Djihadistes et l’Etat du Mali. Lui qui, jusqu’à preuve du contraire, répresente la CMA au sein du Gouvernement de la République unitaire du Mali.

Pour memoire, il y a lieu de rappeler que c’est ce même personnage qui a lu la declaration de l’independance de l’Azawad pour la première fois, sur les chaines occidentales. Pour vous dire qu’il faisait partie des caciques des mouvements Séparatistes et en était une figure de proue à l’époque.

Plus de dix années après cette declaration iconoclaste et incongrue, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts. Il y a eu un accord de paix qui a été signé dont l’essence a trait à la préservation du caractère unitaire de l’Etat du Mali.  Finalement, il était question dans l’accord, de procéder à des amenagements surtout d’ordre instutionnel dans la gestion de l’Etat compte tenu de certaines spécificités locales.

Aujourd’hui, les propos du Minsitre traduisent le malaise qui sevit au sein des mouvements séparatistes. Les objectifs ne sont plus les mêmes en leur sein, entre ceux qui prônent l’independance d’avec le Mali et ceux qui veulent préserver le caractère unitaire de l’Etat du Mali.

Visiblement, l’extremisme des uns se heurte à la souplesse des autres quant au vertitable contenu donné à l’Accord de paix d’Alger.

Donc, voir aujourd’hui, quelques énergumènes reprendre les hostilités parce qu’ils tiennent à une hypothetique et chimerique independance de ce qu’ils appellent Azawad malgré la signature de l’accord de paix d’Ager dont les clauses sont pourtant sans ambiguité. Qu’il s’agit ni plus ni moins d’un casus belli dont les seuls responsables sont bien connus.

En prenant des armes contre le Mali, contre les Maliens. En tuant, en saccageant, en volant, en violant, en terrorisant etc. ces apatrides d’un autre âge signent l’arrêt de mort du fameux accord de paix d’Alger. Desormais d’Accord de paix d’Alger, que nenni ! Les évenements de ces derniers temps en sont revelateurs. Pire, par leurs actions criminelles, ces terroristes se rendent coupables de graves crimes imprescriptible.
Tôt ou tard, la justice passera !

Aujourd’hui, les données sont claires, il s’agit pour l’Etat du Mali de S’ASSUMER, c’est à dire d’exercer sa souverainété sur toute l’étendue du territoire du Mali (De Kayes à Kidal). D’assurer et de garantir la securité des personnes et des biens.

Le fameux Accord de paix d’Alger avec ses tares congenitales a vécu ! il ne doit plus pouvoir survivre, car mauvais dans tous les sens du terme. Le contexte actuel commande un changement de paradigme dans la gestion de cette crise qui n’a que trop duré.

Trop de victimes innocentes. Il est grand temps que cela cesse ! L’Etat se doit de proteger les citoyens et cela par tous les moyens legaux à sa disposition. Le Mali doit pouvoir exercer sa souverainété sur l’ensemble de son territoire. Point barre !

La Rédaction

 

 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *