Impact de la politique environnementale de la communauté sur la production agricole : Le Mali dispose déjà de stratégies de financement de l’environnement

Une réunion délocalisée des députés du parlement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), se tient à Bissau depuis ce 23 août, à l’hôtel Séyba .

Elle est à l’initiative de la commission mixte Agriculture, Environnement et Ressources Naturelles, Infrastructure, Énergie et Mine du parlement de la CEDEAO. Prévue pour prendre fin , le 27 août 2022 , son thème est : « Regards critiques sur la politique environnementale et la stratégie climat de la CEDEAO et revue … ».

La stratégie s’étend sur une période de 10 ans (2022 – 2030). 294 milliards de dollars sont nécessaires pour sa mise en œuvre dans les pays membres de la CEDEAO. Dans la présentation de la stratégie d’accès et de mobilisation du financement climatique pour les pays de la CEDEAO (2022- 2030), le Mali , parmi deux autres pays membres , dispose des stratégies de financement de l’environnement.

Le changement climatique et les problèmes environnementaux constituent depuis un moment un frein pour le développement social et économique dans les Etats membres de la CEDEAO. Parmi ces problèmes, nous avons, les vagues de chaleurs, la désertification, la dégradation des sols, l’érosion côtière….Ceux-ci ont aujourd’hui des conséquences néfastes immédiates , qui repercutent sur la résilience des populations ouest africaines. Telles difficultés suscitent réflexions pour des stratégies efficaces visant à y remédier.

La CEDEAO a élaboré une politique environnementale communautaire, qui a été adoptée en 2008 par les Chefs d’Etat et de gouvernements. Son but est de contribuer à inverser l’état de dégradation et d’épuisement des ressources naturelles de la sous-région.

Ce qui pourrait contribuer à garantir une amélioration des conditions de vie des populations de l’espace. Parmi les stratégies de mise en œuvre de cette politique, figure en grande place celle du changement climatique. Cette initiative est de soutenir les Etats membres à relever le défi de la lutte contre les changements climatiques en particulier pour le respect de leur engagement pris au titre de l’Accord de Paris.

La stratégie comprend deux volets. Le volet adaptation et atténuation et la couverture sectorielle qui consiste à la promotion de l’Agriculture intelligente face au climat, le renforcement de la résilience du pastoralisme face aux changements climatiques, et la promotion du système de pèche et l’aquaculture résilients et moins vulnérables face aux changements climatiques.

Vient ensuite le volet atténuation qui vise la promotion de normes de performance thermique, prenant en compte les conditions et évolutions climatiques en Afrique de l’Ouest dans les bâtiments et l’industrie, ainsi que l’accroissement de l’utilisation des combustibles alternatif et plus propres.

Il appui les Etats membres de la CEDEAO pour mettre en œuvre leurs objectifs d’atténuation dans le secteur de l’énergie. La présente politique est opérationnelle par des actions et arrangements institutionnels dédiés visant à rétablir une meilleures gouvernance climatique au sein de la commission et des agences pour mettre en ouvre les politiques en mesure permettant d’atteindre les objectifs sectoriels.

La stratégie régionale climat et celle d’accès et de mobilisation du financement climatique de la CEDEAO devraient permettre à la Commission de la CEDEAO de continuer et de renforcer ses activités de lutte contre les changements climatiques au bénéfice de la région.

Une contribution des parlementaires de la CEDEAO , est attendue pour la mise en place des mécanismes de gouvernances durable des questions liées à l’environnement et aux changements climatiques au niveau national.

Il faut rappeler, que la Commission mixte a lancé un appel de haut niveau envers les pays membres à travers le Département de l’Agriculture et du Développement rural de la Commission de la CEDEAO, afin de les informer et sensibiliser sur les principales initiatives en cours dans le secteur agricole en termes de gouvernance du secteur et sur les mécanismes de mise en œuvre.

Les trois outils principaux nécessaires a cela sont les plans nationaux d’investissements agricoles, le processus de revue biennale et les groupes de travail du secteurs agricole.

Info360.info / Madou’s avec correspondance particulière

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