Affaire de l’élève exclu par les autorités administratives de son école : La meilleure pédagogie devrait prévaloir pour un enfant

Toute sorte de mauvaise conduite d’un apprenant à l’école, dans la rue et dans la famille, soit-elle mineure ou majeure est condamnable.

Ce que nous révèlent les réseaux sociaux à propos d’un élève de la classe 8ème année scolaire, qui aurait filmé son maître de classe avec son téléphone portable pour ensuite insulter la mère de ce dernier via TikTok. Cet acte doit nous amener à réfléchir sur le fonds de cette affaire.

En supposant que cet élève sois mineur, l’on doit se demander depuis combien d’années il fréquente cette école et quelles étaient ses notes d’évaluations en conduite? Avait-il des antécédents pour des cas d’indisciplines ?

Si oui, l’administration de cette école a-t-elle convoqué ses parents ? A t-elle informé le bureau des parents d’élèves? l’enfant est-il passé devant un conseil de discipline ?

D’autres parts, l’administration de cette école a-t-elle cherché à savoir ce qu’il y’a entre cet élève de la classe de 8ème année scolaire et son maître (matière enseignée) avant de l’humilier, et le fragiliser sur les réseaux sociaux en mettant à la Une sa photographie de mineur (insécurité)? Combien d’élèves de la même classe auraient-ils des griefs contre ce maître de la classe ?

N’est ce pas frustrant pour un tel enfant même s’il en était coupable d’un tel acte? N’est-ce-pas anti-pédagogique en ouvrant le chemin  » enfant de la rue » à un élève de la 8ème année fondamentale? De ce qui précède, vu que l’élève selon nos informations n’est qu’un mineur , ce maître ferait un bien à la Société en cherchant à mieux le connaître, chercher à ses parents , le récupérer auprès des ces géniteurs afin de reprendre en charge son éducation civique et morale.

En outre exclure à vie cet enfant de l’école,  serait une grosse erreur pédagogique. De nos jours, nos enfants méritent une attention particulière de notre part. car ils sont victimes de l’évolution du digital et du numérique de leur temps.

De ce fait il serait mieux conseillé pour tous de donner aux enfants des tablettes en lieu et place des téléphones portables comme des moyens didactiques.

Il faut également noter que de nos jours, nos enfants nous amènent ces mauvaises habitudes de leurs écoles. Il est regrettable aujourd’hui que la majeure partie des écoles surtout privées nous fabriquent des enfants bandits, fumeurs de cigarettes, chicha, drogue et buveurs d’alcool. Les administrateurs des écoles en sont-ils informés, le savent ils? Que font- ils pour mettre fin à cela ?

Que pensent en fin l’Unicef et le parlement des enfants ?

Madou’s Camara

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