La République du Mali et la République du Sénégal ont la même devise « Un Peuple- Un But- Une Foi » : La devise détermine t-elle le même résultat de gouvernance ?
Le Citoyen d’honneur de la ville de Sikasso, Me Abdoulaye WADE, ancien Président de la République du Sénégal, avait dit lors de son séjour dans cette ville historique du Mali, en marge des festivités du 22 Septembre 2005, son rêve de voir la jeunesse du Mali et celle du Sénégal réfléchir ensemble pour la résurrection de la fédération Mali-Sénégal.
De 2005 à 2024, il y a 19 ans maintenant, et le nouveau Président de la République du Sénégal Bassirou Diomaye FAYE avait 25 ans, un âge mature pour tout jeune de s’engager à écrire sa propre nouvelle page d’Homme responsable et de contribuer à consolider les acquis intellectuel, culturel et politique de son pays.
Pourquoi cette réflexion sur la devise commune à République du Mali et celle du Sénégal : Un Peuple-Un But- Une Foi.
Aujourd’hui, s’il y a une actualité qui peut illustrer la concrétisation de cette devise, et qui a créé un buzz sur la toile dans le monde, c’est bien sûr les récentes élections présidentielles au Sénégal et le Sacre dès le premier tour d’un jeune constant dans son discours et dans sa posture pour une rupture totale d’avec l’ancienne gouvernance dans son pays. Bassirou Diomaye FAYE, du fond de sa cellule de prison pendant 11 mois, ne prévoyait jamais un tel scénario pour être élu par Dieu et ensuite par le par peuple sénégalais à la magistrature suprême de son pays après seulement quelques jours de liberté et une semaine de campagne présidentielle.
Au même moment, au Mali, c’est une jeunesse sans ambition, inconstante, désorientée, pressée, suiviste et toujours prête à vendre son honneur et sa dignité contre l’argent et les postes politiques.
Ce n’est pas pour rien que 86% de la jeunesse du Mali est favorable à la corruption selon des statistiques de l’office central de lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite.
Qu’est ce qui n’a pas marché pour la jeunesse du Mali et qui devrait changer pour que le Mali nouveau soit, le Mali de la Rupture totale, et avec quel jeune à la carrure intellectuelle et culturelle de Bassirou Diomaye FAYE et de Ousmane SONKO? Et, pourtant l’ancien Président de la République du Mali, Feu Ibrahim Boubacar KEITA avait donné la meilleure chance à la jeunesse de préparer aujourd’hui.
Je peux affirmer ici, que la différence entre la jeunesse au Sénégal et celle au Mali, réside dans la formation intellectuelle et culturelle. La formation intellectuelle et la formation culturelle entre autre, comptent beaucoup pour ancrer la conviction sans illusion en un destin commun, en l’appartenance à la même NATION. De 1992 à nos jours, ces deux formations ont été très mal gérées.
Sur tout autre plan , la rébellion casamançaise au Sénégal, même si comparaison n’est pas raison, malgré les énormes souffrances causées, n’a pas eu les effets pervers que le problème du Nord au Mali. Nous devons donc être des personnes influentes pour notre Nation.
Comme quoi le Mali et le Sénégal qui ont la même devise même après l’éclatement de la fédération, ont cependant des populations différentes, des jeunesses différentes et avec un résultat différent dûs à des circonstances historiques, politiques ou économiques. Comme on le voit ici, la devise commune ne peut pas dans tous les cas déterminer spécialement des similitudes profondes entre le Mali et le Sénégal en dehors du domaine monétaire.
Aujourd’hui sur qui peut-on compter au niveau de la jeunesse malienne pour réaliser les performances de FAYE et de SONKO? Soit il en prison ou en liberté, soit il est politique ou de la société civile. La jeunesse malienne doit croire en elle. Elle doit aimer d’abord son pays, travailler et lutter contre la corruption et la mauvaise gouvernance, elle doit s’instruire, se former, valoriser sa culture en lieu et place de la dépravation de nos mœurs comme on le voit en longueur de journée partout dans le pays. Elle doit arrêter d’être fainéante et fataliste.
Avec une telle jeunesse malienne sans efforts et à qui tout est servi sur un plateau d’or, et celle déjà à la magistrature suprême au Sénégal, nous seront plus nombreux à être fiers d’elles quand elles auront le même niveau pour réaliser ensemble la fédération Mali-Sénégal, rêve légitime de Me Abdoulaye WADE, ancien Président de la République du Sénégal.
Aujourd’hui, s’il y a une autre mission pour le duo FAYE – SONKO, c’est bien sûr honorer Me Abdoulaye WADE fait citoyen d’honneur de la ville de Sikasso au Mali, a qui la mairie de cette ville de a attribué une parcelle de 100 m² et qui est toujours inexploitée.
L’histoire de la consolidation de la démocratie et des valeurs sociétales au Sénégal, retiendra qu’il a fallu que Bassirou Diomaye FAYE passe par la prison pour être élu Président de la République du Sénégal.
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