Aigles du Mali à la CAN 2025 : Pour la qualification, l’union sacrée ou rien, une gestion exemplaire pour les Aigles, est un impératif national
Alors que les Aigles du Mali s’apprêtent à affronter la Guinée-Bissau pour les 3e et 4e journées des éliminatoires de la CAN 2025, le défi est double : sur le terrain et en dehors. Le vendredi 11 octobre 2024, les Aigles joueront au stade du 26 mars de Yirimadjo, un lieu emblématique où les attentes des supporters seront au sommet. Cependant, ces attentes ne se limitent pas à une victoire, mais englobent aussi une gestion professionnelle et rigoureuse de la Fédération Malienne de Football (Femafoot).
Le Sélectionneur national a dévoilé le 6 octobre une liste de 24 joueurs qui suscite déjà de nombreux débats. Parmi eux, six nouveaux joueurs ont rejoint les rangs, dont quatre cadres historiques : Amadou Haidara, El Bilal Touré, Néné Dorgélès, Lassine Sinayogo. Cependant, la présence de deux joueurs qui peinent à s’imposer cette saison en Europe, Moussa Djenepo et Sekou Koïta, interroge les observateurs. Leur irrégularité contraste avec l’exclusion de Falaye Sacko, dont la forme, bien que fluctuante, semble plus rassurante.
Cette décision du sélectionneur soulève une question essentielle : pourquoi persister dans des choix qui ne valorisent pas les meilleures performances, alors que la relève est prometteuse avec les jeunes des catégories U20 et U18 ?
La cohérence dans la sélection est un critère fondamental pour une équipe qui aspire à se qualifier pour la CAN 2025 et la Coupe du Monde. La Guinée-Bissau, autrefois considérée comme une équipe accessible, a aujourd’hui montré une progression significative. Le moindre faux pas pourrait compromettre la campagne des Aigles, surtout face à une équipe qui, elle aussi, cherche à prouver sa valeur sur la scène continentale.
Au-delà des choix sportifs, une gestion professionnelle de la Femafoot est impérative. Les Aigles ne doivent pas devenir un sanctuaire pour les moins méritants. Les supporters sont toujours derrière leur équipe, prêts à vibrer pour le Mali, mais ils attendent de la justice, de la transparence et un engagement sans faille. Si des clubs comme le Djoliba AC et le Stade Malien peuvent faire preuve de rigueur, il est légitime que l’équipe nationale suive cette voie. Le nouvel entraîneur, Santfield, doit prendre conscience de cette responsabilité et saisir l’opportunité de marquer un tournant décisif dans la gestion de l’équipe nationale.
En route vers la qualification : l’union sacrée, le mot d’ordre
Pour espérer remporter la CAN 2025 et se qualifier pour la Coupe du Monde, les Aigles du Mali doivent retrouver l’union sacrée avec leurs supporters. Le patriotisme, la rigueur, et l’esprit d’équipe doivent guider chaque décision. À ce stade capital, ni le favoritisme, ni les erreurs de jugement ne doivent entraver le chemin vers la victoire. C’est ensemble, en puisant dans la force collective des joueurs, du staff, de la fédération, et des supporters, que les Aigles peuvent voler haut, bien au-delà des turbulences passées.
Les défis sont nombreux, mais le Mali est capable de les relever avec honneur et détermination.
En avant pour la CAN, en route pour la gloire, unis pour la victoire !
Madou’s CAMARA info360.info