FIER II : Un levier stratégique pour l’insertion des jeunes ruraux au Mali
Le Projet FIER II renforcé par une mission nationale dans les régions d’intervention
Le 28 octobre 2024, une délégation du Projet FIER II, conduite par son coordinateur Lamine Diassana, a rencontré M. Daouda Maïga, Gouverneur de la Région de Kita, afin de présenter la deuxième phase du projet aux autorités régionales. Cette rencontre marque une nouvelle étape dans l’ambition du FIER II de promouvoir l’emploi et l’entrepreneuriat des jeunes en milieu rural.
Un engagement réitéré lors de visites stratégiques dans les régions
Dans le cadre de l’élargissement de ses activités, une mission nationale conduite par le Coordinateur National du FIER II a visité plusieurs zones d’intervention clés du projet. Ces visites ont concerné les anciennes régions d’intervention du FIER I – Kayes, Koulikoro, Sikasso et Ségou – et des localités stratégiques telles que Ségou, Sikasso, Koutiala, Bougouni, Kayes, Kita et Koulikoro.
Ces rencontres ont permis de présenter les coordonnations régionales du projet aux autorités politiques et administratives, y compris :
Le Gouverneur de Kayes, le Gouverneur de Koulikoro, le Directeur du CAEF à Koutiala, le CAJ à Ségou, le Président du Conseil Régional de Sikasso.
Les autorités locales ont exprimé leur engagement total à soutenir la mise en œuvre du projet. Selon elles, le FIER II contribue significativement au développement économique local et à l’insertion durable des jeunes.
Bâtir une jeunesse autonome grâce à l’entrepreneuriat
Le Projet FIER II (Formation professionnelle, Insertion et Appui à l’Entrepreneuriat des Jeunes Ruraux) est le fruit d’un partenariat stratégique entre le Mali et le Fonds International de Développement Agricole (FIDA). Il vise à :
Renforcer l’autonomie économique des jeunes par leur intégration dans les chaînes de valeur agricoles et non agricoles.
Améliorer l’accès aux services financiers et non financiers pour soutenir l’entrepreneuriat.
Stabiliser les communautés rurales en offrant des opportunités d’emploi.
Avec un budget global de 100 millions USD (environ 59,5 milliards FCFA), cette phase entend consolider les acquis de la première, qui avait couvert 140 villages et 32 communes.
Les trois composantes stratégiques du FIER II
1. Composante A : Amélioration de l’environnement institutionnel et socio-économique pour favoriser l’entrepreneuriat et l’emploi des jeunes.
2. Composante B : Accès aux services financiers et non financiers adaptés aux besoins des jeunes.
3. Composante C : Gestion rigoureuse et coordination efficace pour une mise en œuvre optimale du projet.
Un public ciblé et des régions prioritaires
Le FIER II cible les jeunes de 15 à 40 ans, avec un accent particulier sur la tranche des 15-18 ans, afin de faciliter leur insertion professionnelle par des formations adaptées. Les régions prioritaires incluent Koulikoro, Sikasso, Kayes et Ségou, mais le projet s’étendra également à Mopti, Gao, Tombouctou et Kidal pour maximiser son impact.
Partenariats stratégiques pour une mise en œuvre efficace
Le FIDA participe au financement du projet à hauteur de 25,36 milliards FCFA, tandis que le Ministère de l’Entrepreneuriat National, de l’Emploi et de la Formation Professionnelle (MENEFP) garantit une coordination avec les collectivités locales, ONG et organisations professionnelles. Par ailleurs, des partenariats avec la Fédération Nationale des Jeunes Ruraux (FENAJER) et la Fédération Nationale des Femmes Rurales (FENAFER) permettront de mobiliser efficacement les jeunes autour des initiatives économiques.
Une jeunesse active au service du développement local
Le FIER II offre aux jeunes ruraux des outils adaptés à leur succès et s’engage à créer un environnement propice à l’entrepreneuriat et à l’emploi. En stabilisant les communautés rurales et en réduisant les inégalités sociales, ce projet se positionne comme un acteur clé du développement durable au Mali.
Pour atteindre ses objectifs, une collaboration étroite entre tous les partenaires est indispensable. Le FIER II se présente ainsi comme une opportunité unique pour renforcer la participation des jeunes à la transformation socio-économique du pays.
Madou’s CAMARA
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