Lutte contre les ânes en divagations dans le district de Bamako : Le Gouvernorat du District a saisi quatre ânes
C’était aux environs de 15 heures quand notre rédaction a été saisie par un habitant du quartier de Badala sema 1 ,pour signaler la présence sur les lieux d’une brigade de saisie des animaux en divagation. Selon notre reporter, quatre ânes qui étaient en divagation sur le tronçon ex-4è arrondissement de police-l’avenue OUA ont été embarqués dans une fourgonnette à ciel ouvert .
Interrogés sur place sur le motif de cette opération qui selon nos informations, a commencé depuis le 8 septembre 2021, le chef de brigade M.Ibrahim N’Diaye nous a présenté deux ordres de missions signés par le gouvernement du District en date du 8 septembre et du 2 novembre 2021 , portant sur la lutte contre la divagation des ânes dans le district de Bamako.
La brigade du jour en mission dans les six commune du district de Bamako, munie d’une fiche de saisie était composée d’agents de la direction régionale des services Vétérinaires du District de Bamako; de la direction urbaine du bon ordre et de la protection de l’environnement ( DUBOPE) de la mairie du district et d’agents de sécurité du gouvernorat du District de Bamako.
De la destination et du sort réservé aux ânes saisis, selon nos interlocuteurs de l’équipe de la brigade de saisie, ils iront en fourrière. Chaque âne saisi est enregistré par l’agent des services d’élevage, nous renseigne le chef d’équipe M.N’Diaye.
Un délai de 15 jours est accordé aux propriétaires des ânes pour les retirer de la fourrière. Et au-delà de ce délai , une note sera adressée au tribunal. Ainsi, le président du tribunal peut ordonner leurs mises aux ventes aux enchères. Le propriétaire de chaque âne saisi, devra payer au trésor public une amande comprise entre 25000 FCFA et 1000.000 FCFA avec suivant des peines d’emprisonnement, nous a indiqué M.N Diaye. Les montants issus des recouvrements des amandes sont logés à la caisse des dépôts et consignation au niveau du tribunal ou au niveau de la perception.
Une opération salutaire, car elle contribue à rendre propre la capitale et redorer son image. Cependant, beaucoup reste à faire notamment le manque de fourrière pour les animaux saisis, les moyens de matériels pour les opérations d’embarquement et débarquement, et une législation actualisée . Selon nos informations, le texte du code de la route en la matière et en vigueur serait obsolète de plus de 30 ans. Et l’opération de saisie des ânes en divagation doit s’étendre sur tous les animaux, sans distinction aucune; y compris les bovins, ovins et caprins.
Mamadou Camara/info360.info