Blocage dans la mobilisation des fonds et l’opérationnalisation du FAIC : En fin le coup de clap de l’espoir pour les jeunes cinéastes du Mali
Afin de resoudre les difficultés persistantes de financement des activités cinématographiques, la Loi n°98-037 du 20 juillet 1998 a créé le Fonds d’Aide à l’Industrie cinématographique.
Ledit projet de loi devrait contribuer à soutenir les projets des cinéastes et autres professionnels des métiers du cinéma, à renforcer les capacités des acteurs et à professionnaliser davantage les différentes filières du cinéma et de l’audiovisuel. L’exercice des activités cinématographiques au Mali est subordonné au paiement d’un droit d’établissement destiné au financement du Fonds d’Aide à l’Industrie cinématographique.
En dépit de son institution sous la forme d’un compte d’affectation spéciale ouvert dans les écritures du Trésor, le Fonds de promotion et d’extension des activités cinématographiques, n’a pas pu être opérationnel en raison des contraintes liées à son statut. D’après certains opérateurs experts cinématographiques, ces difficultés s’expliquent non seulement par la non-maîtrise des textes de fonctionnement du FAIC par certaines structures administratives, mais aussi par la confusion dans la compréhension des textes du FAIC à différents niveaux d’application par rapport à d’autres structures similaires.
Ce déficit en information de la communauté cinématographique est une contrainte pour développer l’industrie cinématographique et audiovisuelle au Mali.
Il faut souligner que cette loi survient également dans la mise en œuvre d’un certain nombre d’instruments juridiques régionaux et nationaux dont la Politique nationale de la culture adoptée par le Gouvernement en 2013.
Espérons qu’avec le déplacement du ministre de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie hôtelière et du Tourisme, Andogoly GUINDO,au Mémorial Modibo KEITA de Bamako, le jeudi 25 août 2022, pour presider, la cérémonie d’ouverture de l’atelier d’échange et de partage sur l’opérationnalisation du Fonds d’Appui à l’Industrie cinématographique (FAIC), soit le coup de clap de l’espoir des jeunes cinéastes du Mali. Une marque d’attention salutaire de la part des hautes autorités maliennes.
Madou’s Camara info360.info
