VBG :Ces petits métiers qui permettent aux femmes d’éviter les violences dans le couple

Pression , stress,  incompatibilité d’humeurs au sein du couple ,ces pratiques font partie des principales causes des violences dont sont victimes les femmes et qui sont souvent d’ordre verbal, physique, psychologique et même intellectuel .Pour échapper à ce phénomène qui nuit l’épanouissement des femmes et surtout celui de la jeune fille , des petits métiers sont entrepris par certaines femmes dans la société.

Les victimes des violences sont généralement des filles à l’école , les universités, les lieux de stages ,lieux de travail , stages professionnels bref des filles et femmes à la recherche d’un travail pour contribuer à l’épanouissement du foyer .Les principales causes sont liées à la pauvreté, à l’éducation, à la mauvaise  interprétation  de nos coutumes, au sous-développement, à l’insuffisance et la non application des textes législatifs due à la faible mobilisation de ressources financières pour contribuer à la mise en œuvre des projets,  programmes de combat contre le fléau.

En effet ,l »autonomisation de la femme et la lutte contre les violences basées sur le Genre sont de nos jours une préoccupation urgente et une question d’actualité qui préoccupent nos gouvernants et leurs partenaires stratégiques dans le cadre du combat en faveur des populations africaines pour répondre efficacement aux soucis de développement du continent africain . Une Afrique développée avec des enfants, des jeunes et des femmes en bonne santé et autonomes passe forcément par la santé et le bien-être des enfants, des jeunes et des femmes.

À l’occasion de la journée internationale de la Violence basée sur le genre, la rédaction d’Info360.info s’est intéressée au cas de ces braves dames qui sont nombreuses comme BD et qui vivent du fruit de leur autonomisation en pratiquant le mériter de la tresse ,de décoration henné au niveau des halles de Bamako et d’ailleurs.

Femme au foyer, âgée d’une trentaine d’années,elle était en compagnie de son enfant âgé d’environ un an aux marchés des halles Houphouët  Boigny de Bamako lors notre passage  aux environs de 12h45 ce mercredi 25 novembre. Selon lui , les femmes sont victimes des cas de VBG sous différentes formes <<Nous faisons ces petits métiers pour aider nos maris à subvenir aux besoins du foyer . Nous sortons chaque jour le matin pour ne rentrer que souvent le soir .Et cela est dû à certains marchés qui viennent tardivement. Nos maris ne  comprennent pas souvent ces retards. Ils se fâchent.  Ceux qui ne comprennent  pas nous insultent ou nous  frappent même alors que nous fournissons tous ces efforts pour eux-mêmes>> a t-elle déploré . La réaction de madame Konaté ,vendeuse au centre  ville de Kati , va dans le même sens <<Les hommes doivent comprendre que les femmes ne doivent pas être vues comme des objets. Beaucoup de femmes subissent les violences et la principale cause vient des discussions autour des dépenses. Je conseille aux hommes d’aider leurs femmes à entreprendre. Cela permettra de réduire ces étirements qui engendrent généralement les cas de divorce. Ce métier m’aide à faire mes dépenses, celui de mes enfants souvent et également à stabiliser mon foyer car ça me permet d’éviter des discussions avec mon mari>> rappelle t-elle assise derrière ses marchandises.

De la nécessité du renforcement des politiques en la matière …

Comme nous le constatons à travers les déclarations de nos deux braves dames qui combattent le fléau en se mettant à l’abri de des violences basées sur leur sexe au moins durant 12 heures sur 24 heures tous les jours de la semaine,  il faudra que nos autorités et leurs partenaires stratégiques notamment la Commission de la CEDEAO,  le Plan International, l’UNFPA, l’UNICEF, le PNUD , Save The Children, le Fonds mondial , BAD entre autres multiplient les panels de haut niveau pour combattre entre autres  le mariage de l’enfant. Ces panels pourraient être des espaces de plaidoyers et de lobbying qui sied non seulement à la  sensibilisation des populations , à la promotion de la scolarisation de la jeune fille, mettre fin au mariage précoce des enfants principal défi et soutenir l’autonomisation de la femme, réduire les violences basées sur le genre. Certaines femmes sur les mêmes lieux pensent que forcément toutes les filles doivent aller  à l’école et ne pas être mariées à un âge mineur <<Il faut constamment s’investir dans nos plaidoyers pour mettre fin au mariage de l’enfant, accélérer la scolarisation des filles et assurer leur maintien à l’école afin qu’elles s’épanouissent et participent au développement socio-économique de leurs pays et de leur espace régionale>> a souhaité un sexagénaire travaillant pour le compte d’un projet engagé dans le combat pour éliminer la violence dont sont victimes le sexe féminin.

Les statiques de certains experts du domaine ont  révélé  qu’en 2018  ,40 % des filles sont mariées avant l’âge de 18 ans avec de fortes disparités dans les différents pays ;ce qui entrave selon eux leur développement personnel et le développement des pays de la CEDEAO. Toujours selon les mêmes statistiques, 18 % des filles mariées dans la précocité ne peuvent pas jouer leur rôle .

En 2018 , le Mali avait enregistré des progrès notables dans le cadre de la sensibilisation et la lutte contre le mariage de l’enfant  en réussissant à réduire de plus de 12 % le taux de filles mariées avant l’âge de 18 ans. Une fille non scolarisée , un enfant marié très tôt,  sont des entraves qui pénalisent non seulement l’enfant , mais également la famille , le pays et la région CEDEAO « Il faudra exhorté les dirigeants de l’espace CEDEAO à intégrer un cadre législatif contre le fléau , engranger d’autres étapes dans la prise en charge de la scolarisation des filles , impliquer activement les chefs religieux et coutumiers , la société civile avec  la sensibilisation afin que la scolarisation des filles et l’interdiction des mariages d’enfant soient une réalité » a souhaité un autre haut cadre d’un organisme international présent au Mali joint par la rédaction  d’ info360info.

Le principal combat à mener est l’autonomisation de la femme . Pour cela  les chefs coutumiers et religieux ont  un  rôle capital dans le combat contre le mariage de l’enfant. Ce combat nécessite le soutien, l’engagement , et l’accompagnement de tous dans la sensibilisation afin de réduire le taux de mariage de précoce et accélérer en même temps la scolarisation des filles , leurs prises en charge et leurs maintiens à l’école   car dit on généralement chez nous que « Marier une fille avant sa majorité et sa maturation équivaudrait à encourager et à faire la promotion de la pédophilie ».

Mamadou Camara/info.360.info

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