Développement socio-économique : Le Gouvernement compte sur l’esprit d’entreprises citoyennes des sociétés minières
C’était à la faveur de l’ ouverture de l’atelier de concertations et d’échanges pour l’amélioration du cadre de collaboration entre les mines et leurs partenaires.
Cet atelier organisé par Barrick Gold, représenté par Lassana GUINDO, Ingénieur Géologie et Mines, Conseiller Technique, Ministère des Mines de l’Energie et de l’Eau, était placé sous la présidence du Ministre des Mines de l’Energie et de l’Eau Lamine Seydou Traoré.
Pour assurer une bonne gestion du secteur malien minier devenu porteur d’espoir pour les populations maliennes et, pour les pays africains, le gouvernement de la Transition s’est engagé dans une nouvelle vision de développement, dont un axe prioritaire est la mise en place des fondements pour l’accélération du développement économique du Mali dans le cadre d’une gouvernance rénovée. Cette gouvernance améliorée concerne aussi bien le secteur public que le secteur privé.
« Le Mali est doté d’importantes ressources minières, dont l’exploitation pourrait constituer une importante source d’emplois, de revenus et contribuer au processus de développement durable. Cependant, l’épine dorsale demeure, la faible appropriation des technologies à forte valeur ajoutée dans la chaine d’exploitation, faisant que le pays n’est qu’un simple exportateur de produits miniers semi-finis vers les pays industrialisés« , a évoqué Lassana Guindo.
Le défi majeur du secteur minier pour le Mali
Les richesses du sous-sol malien doivent contribuer plus directement à accroitre le développement humain dans le pays. Pour relever ce défi, le Gouvernement du Mali soutient une exploitation transparente, équitable et optimale des ressources minières pour soutenir une croissance et, un développement socio-économique durable.
« Nous en sommes conscients qu’aucune réponse satisfaisante à ce défi ne saurait être effective sans la mise en place d’un dispositif institutionnel et réglementaire qui définissent clairement les conditions et modalités qui prennent en compte la sauvegarde des droits des populations et le partage équitable des revenus générés par l’exploitation des ressources minières tout en veillant sur la durabilité environnementale« , a déclaré Lassana Guindo.
D’où l’importance pour les sociétés minières à intensifier les efforts et leurs implications dans les actions s’inscrivant dans le cadre de la Responsabilité Sociétale des Entreprises. Dans ces efforts il y a le caractère responsable du développement du contenu local qui constitue un préalable pour la viabilité à moyen et long termes des projets et opérations.
La protection de l’environnement est un enjeu majeur
La disparition de l’écosystème , la destruction de toutes les terres agricoles, la souillure des eaux avec des substances toxiques, conduisant à un autre problème qui est celui de l’alimentation des animaux est une problématique.
Au-delà du défi, il y a un enjeu préoccupant qui est la responsabilité dans la gestion environnementale et sociale. « Il est fondamental que chaque entreprise veille à l’application des meilleurs standards en termes d’impact environnemental et social. La qualité des études d’impact, la robustesse des plans de gestion environnementale et sociale et le volontarisme dans la mise en œuvre effective de ces actions sont la clef de voûte d’un développement minier responsable », a expliqué M.Guindo
Pour aider le gouvernement de la Transition en cours à réaliser sa vision,les sociétés minières doivent encore contribuer efficacement au respect strict de la règlementation en vigueur.Elles doivent avoir également une approche plus responsable dans la mise en œuvre de leurs activités. »Nous comptons donc sur l’engagement des sociétés minières, sur leur responsabilité, sur leur esprit d’entreprises citoyennes pour qu’elles puissent jouer valablement leur rôle dans cette nouvelle phase de développement du Mali »,a déclaré Lassana Guindo
Il faut rappeler que dans le cadre de la politique d’amélioration du climat des affaires, notamment dans le secteur minier ,le département chargé des Mines, à travers le ministre Lamine Seydou Traoré, est constamment engagé et investi auprès des sociétés minières et investisseurs miniers afin que l’or profite désormais aux populations maliennes et au trésor public.
Sur ce plan nous pouvons affirmer que beaucoup d’avancées ont été enregistrées tant au niveau national qu’à l’international avec des plaidoyers pour vendre la destination Mali aux investisseurs privés en cette période difficile au pays et au monde. Pour sécuriser tout cela et, assurer les populations locales et les investisseurs, il a déclenché une lutte implacable contre l’exploitation illégale minière et dont le résultat est plus que remarquable aujourd’hui avec comme indicateurs de référence les interpellations et la centaine d’arrestation d’orpailleurs illégaux et la confiscation de leurs équipements avec les patrouilles menées de manière professionnelle par le haut commissaire de défense du département, le Colonel Major Nicolas Keita.
La pratique néfaste de l’exploitation traditionnelle de l’or, avec la complicité de certains élus locaux, des conseils des village doit prendre fin en renforçant les mesures de surveillance prévue dans le nouveau code minier.
Pour cela, il y a tout juste un an, qu’avec son leadership 28 cadres de la Direction Nationale de la Géologie et des Mines ont prêté serment pour renforcer la surveillance minière. Cela a donné un mandat légal à la Direction Nationale de la Géologie et des Mines du Mali de lutter contre les fin attitudes contraires à la réglementation , le non respect des textes en vigueur obstruant l’Administration dans le bon encadrement des activités minières.Ils sont désormais habilités à établir des procès verbaux de cas d’infractions dans la non application du nouveau code minier du Mali.
Madou’s Camara info360.info