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Drame du vendredi 2 septembre dernier sur l’axe Senou-Tour d’Afrique : Les élus communaux doivent sommer les récalcitrants de mettre fin aux occupations anarchiques des voies publiques

La multiplication des accidents mortels sur les artères principales dont le dernier remonte au 2 septembre dernier où neuf personnes ont perdu la vie sur la route nationale 7 autrement la route Bamako-Sénou précisément, le tronçon bureau du pétrole et la gendarmerie de Faladiè, repose le débat du respect des normes relatives à la sécurité routière.Parmis les victimes, un mécanicien qui vivait jusqu’à maintenant en location, avait pu se construire une maison à Senou. Selon un riverain du nom de Sidibé proche de la victime, cet après-midi, il se préparait pour aller sur le chantier et envisager le déménagement de sa famille. Brutalement, il a perdu la vie dans cet accident horrible survenue aux environs de 17h.

Selon les recoupements effectués par INFO360INFO auprès de certaines autorités communales , des riverains et des usagers,le stationnement anarchique des gros porteurs sur la voie publique est en général la source des accidents routiers.Selon les témoins oculaires,un camion en provenance de Senou a fini sa course sur les accotements après avoir écrasé et provoquer un carambolage sur son passage en tuant sur le coup 7 personnes dont des motocyclistes, tricyclistes, véhicules personnels, taxis qui circulaient sur ce tronçon.

Le bilan provisoire officiel établi fait état de neuf personnes (09) tuées, sept (07) blessés, dont deux (02) graves et des dégâts matériels importants.

L’accident a entraîné la destruction de douze (12) motos, d’un (01) tricycle, de trois (03) camions, d’un (01) taxi et de deux (02) véhicules particuliers.

Outre l’excès de vitesse et la défaillance du système de freinage du camion qui ont été annoncés comme les premières raisons du débordement ,il est à souligner que la plupart des accidents mortels sur les artères de nos centres-villes sont aussi engendrés par l’état de nos routes qui restent impraticables soit par le stationnement anarchique des gros porteurs soit des marchands ambulants.

Face à la préoccupation d’INFO360INFO,la responsable du centre d’État civil secondaire de ATTBOUGOU 1008,relevant de la mairie centrale de la Commune VI,Mme Fatoumata Traoré a souligné l’importance du cadrage annonçant que les autorités locales(mairie-forces de sécurité) ont déjà échangé des perspectives notamment des arrêtés municipaux pour sécuriser les populations, les usagers de la route et éviter des drames pareils sur le tronçon « C’est une situation qui nous met tous en danger.Il faut qu’on dégage cette partie de la route. » a-t-elle insisté en poursuivant que « Les responsables des forces de sécurité ont déjà donné une convocation aux conducteurs des camions garés sur l’axe afin qu’ils libèrent la voie ». Elle s’est réjoui et s’est félicitée de la promptitude des sapeurs pompiers, des forces de sécurité du commissariat police du 10 ème et du tout nouveau commissariat de police de ATTBOUGOU 1008. Tous étaient immédiatement présents sur les lieux quelques minutes seulement après le sinistre. » Je ne veux plus me souvenir d’un tel accident. Il était horrible. Nous avons perdus également la fille à une amie. Nous sommes restés sur les lieux de 17h à 20h avec le directeur national de police, le commandant de la circulation routière, le maire de la commune VI » , a-t-elle évoqué.

Ce tronçon faut-il le souligner est situé près du marché à bétail de Faladiè. Il fait l’objet de la fréquentation anarchique de troupeaux de bétail en plus des stationnements anarchiques des bus voyageurs et sotrama. Le pire a été évité de peu car tout près du lieu du sinistre , sont stationnées une cinquantaine de citernes pleines d’hydrocarbures. Tous les deux côtés du tronçon font l’objet d’occupation illégale de la voie publique.

Tout compte fait, il faut situer les responsabilités ici car il est inacceptable que des véhicules stationnent sur ce tronçon sans une autorisation préalable des autorités municipales. La vie humaine est sacrée pour mourir facilement en allant chercher la pitance à cause de l’irresponsabilité et la négligence de ceux-là qui sont censés vous sécuriser et vous protéger à savoir la mairie. Qu’est ce qui coûte à la mairie centrale de la Commune VI du district de Bamako de prendre un arrêté municipal pour interdire ces stationnements? Et pourtant le maire de la commune IV le fait régulièrement pour mettre fin à la dépravation des moeurs.

INFO360INFO

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