Plaidoyer pour la prolongation du PADEL-M : Un Projet essentiel pour le Secteur de l’Élevage et de la Pêche au Mali

Le Président de l’Assemblée Permanente des Chambres d’Agriculture du Mali (APCAM), Sanoussi Bouya Sylla, lors de la cérémonie de remise de véhicules, matériels et équipements de bureau aux Organisations Interprofessionnelles (OIP) des filières élevage et à l’APCAM dans le cadre du Projet d’Appui au Développement du Secteur de l’Élevage (PADEL-M), en mi-matinée du 27 mai 2024 a exprimé face au gouvernement malien, et au représentant de la Banque Mondiale, sa profonde gratitude lors de la réception d’équipements roulants et de bureaux , de réfrigérateurs, de bureautique, offerts par le Projet d’Appui au Développement de l’Élevage au Mali (PADEL-M).

À l’aube de la clôture de ce projet phare, lors de son intervention en tant que porte-parole des bénéficiaires des interprofessions, M.Sylla a souligné l’importance cruciale du PADEL-M pour le développement des secteurs de l’élevage et de la pêche au Mali, plaidant avec conviction pour une seconde phase du projet ou une alternative similaire.

Évoquant l’impact tangible et durable des activités menées par et des résultats significatifs engrangés, du PADEL-M , il a dit que le projet a permis à de nombreux jeunes maliens de s’épanouir dans diverses activités économiques telles que l’aviculture, la pisciculture, l’embouche bovine et la production laitière. »Grâce aux micro-projets soutenus par le PADEL-M, ces jeunes entrepreneurs ont pu développer des compétences et accéder à des ressources qui étaient auparavant hors de leur portée, » a-t-il déclaré.

Selon toujours M.Sylla, les champs écoles paysans, une initiative remarquable du PADEL-M, ont joué un rôle clé en facilitant l’échange d’expériences et l’harmonisation des pratiques agricoles entre les bénéficiaires.En outre a-t-il dit, la mise en place de plateformes d’innovation et d’interprofessions d’élevage a comblé un vide important dans le sous-secteur de l’élevage et de la pêche. Ces initiatives ont non seulement structuré et professionnalisé ces domaines, mais ont également renforcé les liens entre les différents acteurs, permettant une meilleure coordination et une plus grande efficacité.

En termes de réalisations concrètes du PADEL-M, M.Sylla a mis en lumière plusieurs réalisations notables du PADEL-M, il a rappelé notamment la création de marchés à bétail, d’étangs de pisciculture, de fermes laitières modernes, de fermes d’embouches bovines améliorées, et de poulaillers modernes. Ces infrastructures pour lui ont non seulement amélioré la productivité mais ont aussi accru les revenus des éleveurs et des pêcheurs, leur offrant ainsi une meilleure qualité de vie.Il a également souligné les relations de confiance établies avec les institutions bancaires, une réalisation majeure qui permet aux bénéficiaires de continuer à développer leurs activités grâce à des crédits accessibles. Ces relations de confiance sont le fruit d’un travail acharné et d’une gestion transparente des projets, qui ont rassuré les partenaires financiers sur la viabilité et la rentabilité des initiatives soutenues par le PADEL-M.

Dans son appel à l’action au moment où le PADEL-M arrive à son terme, Sanoussi Bouya Sylla appelle le ministère de l’Élevage et de la Pêche ainsi que les partenaires techniques et financiers à ne pas abandonner les bénéficiaires. Il est impératif de trouver une solution pour maintenir les acquis et continuer à soutenir les acteurs du secteur de l’élevage et de la pêche. Une seconde phase du PADEL-M ou une initiative similaire serait essentielle pour consolider les progrès réalisés et garantir un avenir prospère à ces secteurs vitaux.

M.Sylla a remercié chaleureusement le gouvernement malien, la Banque mondiale et les partenaires techniques pour leur soutien indéfectible tout au long de la mise en œuvre du PADEL-M. Il a insisté sur l’importance de préserver l’esprit du projet et les relations établies entre les acteurs du secteur et le système bancaire.

Comme on le remarque ici, la prolongation du PADEL-M ou la mise en place d’une alternative équivalente est non seulement une nécessité mais une obligation morale pour assurer la pérennité des avancées réalisées et continuer à booster le secteur de l’élevage et de la pêche au Mali.

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