Revue conjointe du secteur de l’éducation, et de la formation professionnelle au Mali: La qualité de l’éducation, la formation professionnelle et la gestion des enseignants au centre des échanges
Aujourd’hui s’il y a une priorité des priorités parmi les urgences à gérer pour relever le Mali de sa crise multidimensionnelle de 2012, et faire face à son développement durable, c’est bien la thématique de l’éducation, la culture et la formation.
En essayant d’énumérer les principaux problèmes qui limitent notre système éducatif depuis dix ans , et selon les différents rapports des organisations internationales et du Conseil économique social et culturel 2018,nous mettrons un accent particulier entre autres sur l’insuffisance de personnel enseignant, de ressources humaines, matérielles, financières, de mobiliers et de cantines scolaires. En outre, faut-il ajouter l’insuffisance de formation continue des enseignants, l’insuffisance de Centres de Formation Professionnelle, l’inadéquation formation, le manque de Centre d’Apprentissage Féminin (CAFE), la faible synergie d’actions entre les acteurs de l’éducation non formelle.
Le jeudi 28 Octobre 2021, au CICB, l’Agence UNESCO de Bamako assurait le rôle coordinateur du groupe de dialogue visant à examiner les performances du secteur de l’éducation et de la formation professionnelle. A cette rencontre, était représenté le gouvernement malien, à travers le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche Scientifique, le ministre de l’entrepreneuriat national, de l’emploi et de la formation Professionnelle, le ministre de l’Éducation nationale ainsi que l’ensemble des partenaires.
Selon les organisateurs , l’objectif de cette revue est de créer un cadre d’échange constructif pour permettre aux partenaires de s’imprégner des stratégies du gouvernement afin de mieux orienter les actions et créer des synergies entre les partenaires et le gouvernement afin d’améliorer la qualité de l’éducation, la formation professionnelle et la gestion des enseignants. Au cours de la revue , M. Edmond Moukala représentant de l’UNESCO au Mali a félicité le gouvernement Malien pour le maintien des examens malgré le contexte difficile. Il a encouragé à prendre des mesures en fonction des problématiques identifiés via l’adoption de réponses urgentes et efficaces.
Quand à Mme Sidibé Dedeou Ousmane Ministre de l’éducation nationale et coprésidente de cette revue, elle s’engage à « poursuivre et consolider les acquis du PRODEC (Programme décennal de Développement de l’Education) et du PRODEC 2 ». Depuis des décennies, le Mali s’est engagé dans une politique de scolarisation de masse et de qualité, en entreprenant dès les années 1990, des efforts, des actions et des réformes en vue de la refondation de son système éducatif à travers le PRODEC (Programme décennal de Développement de l’Education).
Si telle approche de communication institutionnelle de proximité participative est constante, elle permettrait d’aider le gouvernement et ses partenaires onusiens à améliorer les conditions de vie des populations malgré la crise multidimensionnelle contextuelle.
La Rédaction