Politique : Quel avenir pour l’obstructionniste Issa Kaou Djim ?

De la 4è vice-présidence du Conseil national de la transition, le Président du parti ACRT-Fassoka Wélé ,Issa Kaou Djim a vu son décret de nomination abrogé par le Président de la Transition ,Chef de l’Etat ,Colonel Assimi Goita le 09 novembre 2021 . Si pour certains cette option du  chef de l’Etat est consécutive d’une saisine du Président de l’organe législatif Colonel Malick Diaw afin de permettre à la justice de faire son travail sans influence aucune ; les observateurs avertis de la scène  politique malienne perçoivent un assombrissement du ciel politique de l’ancien bras droit de l’imam de Badalabougou.

En combattant tous ceux qui étaient au revers de lui, l’obstructionniste Issa Kaou Djim s’est constitué l’artisan de sa propre chute. De l’imam Mahmoud Dicko à qui il doit son éphémère ascension politique à l’ancien Premier Ministre Moctar Ouane en passant par les autres membres du mouvement hétéroclite M5-RFP ; les crocs-en-jambe de l’homme lui ont été un moment fructueux. Issa Kaou Djim avait réussi à se faufiler le blason du principal défenseur des autorités de la transition ou du moins le locataire de Koulouba, Assimi Goita son « imperturbable patriote ».

Un avenir politique incertain…

Faire de la politique c’est se départir souvent, s’ouvrir et d’adapter au contexte. Et dire que ces critères sont  étrangers de l’ancien coordinateur de la CMAS n’est qu’un truisme. La preuve est constable. La chance qu’il a eue en rassemblant  des militants dans certaines contrées du pays ,lors de l’étirement  entre la junte et le M5-RFP-radical à l’époque dirigé par l’actuel Premier ministre Choguel Kokalla Maïga, n’a pas été bien conservée.

Outre la CASI qui s’est fragmentée à travers une démission collective de plusieurs de ses membres dans la foulée des remouds judiciaires qu’avait eu le coordinateur général Mohamed Tangara avec l’entreprise téléphonique Orange Mali, l’ACRT-Fassoka Wélé pourtant à ses débuts d’installation semble pour leur que figurative.  Ce premier  échec politique  n’est pas du hasard. Il est la réponse à la politique offensive à outrance optée par l’homme lui-même. Une erreur à corriger !

« En politique, il n y’a jamais d’ennemi éternel  ». Cette leçon, Issa Kaou Djim doit l’apprendre pour un avenir  politique radieux et comme bon maître, la carte ADEMA PASJ lui serait fructueuse.

Seydou Konaté/info360.info

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