Sanctions modestes de l’Union Européenne : Un désespoir de trop pour la France.
L’Union européenne, composée de 27 États membres, a pris une décision à l’encontre des attentes de la France, l’un de ses pays membres. Il s’agit des sanctions contre cinq membres de la transition malienne, dont le Premier ministre Choguel Maïga.
Une nouvelle qui ne semblerait pas être bien accueillie par les autorités françaises et leurs commis Africains animateurs de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA).
Ceux-ci n’ont d’autres souhaits que de mettre tout une nation en péril à travers des sanctions sévères devant étouffer tout un peuple souverain. Un sentiment de mépris des autorités françaises, orchestré par les bandes de voyous aux commandes de l’Afrique de l’Ouest est déjà extériorisé en vue de déstabiliser les institutions, l’armée et le gouvernement.
En effet, des mesures comme le gel des avoirs maliens dans les banques centrales et commerciales de la CEDEAO, dont la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’ouest (BCEAO), la fermeture des frontières terrestres et aériennes entre le pays et les autres États membres de la CEDEAO, la suspension des transactions commerciales avec Bamako, le retrait des ambassadeurs de tous les pays membres au Mali, en sont les parfaites illustrations.
Preuve d’humanisme devant servir
En plus de ces mesures illégales et illégitimes, les autorités françaises n’ayant toujours pas eu satisfaction, se sont inscrites à une passe d’armes et une guéguerre diplomatiques. Alors que la ministre française des Armées, Florence Parly estimait que son pays ne peut pas rester au Mali à n’importe quel prix, au vu des conditions de plus en plus difficiles de son intervention militaire sur place ; son homologue aux Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian, considérait que la situation au Mali était devenue « intenable » en raison notamment de l’attitude de nos autorités de la transition vis à vis de la présence militaire danoise.
Quand bien même le torchon brûle entre Bamako et Paris allié de la CEDEAO, l’Union Européenne ne se voit pas agir en complice, au détriment des droits fondamentaux. Ainsi, les sanctions modestes qu’elle a engagées, constituent une grande leçon de moral et d’humanisme. Cette preuve d’humanisme de l’U.E qui s’inscrit en droit ligne avec le droit international humanitaire (DIH) dont l’un des objectifs est de garantir des secours aux populations victimes du conflit, ne doit-elle pas servir d’exemple pour la France et ses acolytes africains ?
Toutefois, s’il leur est reproché de faire obstacle à la transition politique, Dr Choguel Kokalla Maïga, le Colonel Malick Diaw, le Colonel-major Ismaël Wagué, M. Ibrahim Ikassa Maïga, M. Adama Ben Diarra, sauront raison garder.
En attendant, ‘’le chien aboie, la caravane passe’’. Ce qui est sûr et certain, malgré cette décision, le Colonel Assimi Goita demeure serein et agit dans le strict respect des idéaux de la refondation du Mali, tant souhaité par le peuple souverain.
Mouhamar/info360.info