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Manger dans les bureaux, Joncher dans les couloirs les assiettes et matériels de thé: L’administration sent mauvais et l’usager hume mal!

Si dans nos structures publiques de grande influence, l’usager n’est rien, c’est par ce que dans la plus part des cas, c’est la hiérarchie qui donne le mauvais exemple. Ici nous sommes dans un sujet où l’usager de l’administration, en venant dans une structure pour une affaire, hume les odeurs de repas dans les bureaux aux heures de travail et ne sait que faire pour avoir une réponse qui puisse le soulager.

Alors, il est temps donc de mettre le doigt dans la plaie au sein de nos administrations pour contribuer à améliorer et faire changer les attitudes des cadres et agents face à l’usager qui est en face de soi. De nos jours, on le constate un peu partout dans nos administrations à grande influence, qu’il n y a pas ni éthique, ni déontologie, et que les relations entre les usagers de l’administration et l’administration se dégradent de plus en plus, quand il s’agit du respect et de la sauvegarde de l’image et la notoriété de nos administrations.

Le contrat social et de confiance est perdu entre l’usager et l’administration au même titre qu’il en est entre lui et certains politiciens. Ces derniers mois, il était de regrettable de constater, que lors du passage de nos reporters dans certaines structures publiques à grande influence, que les bureaux, couloirs de nombreuses structures étatiques étaient remplis de matériels de thé, d’assiettes garnies de restants de nourritures. En effet, les odeurs qu’ils y résident font humer mal les usagers et visiteurs.

Et , face à cette mauvaise attitude, personne ne s’en offusque et comme si cela va de soi. Pire, aucune autorité n’en parle car n’ayant aucun souci pour le rendement, la performance des agents, on s’en fait pas beaucoup. Par ce que, la plus part de nos chefs mangent dans leur bureau et à partir de là il est obligé de fermer les yeux sur ce qui se passe au tour de lui. Dans nos structures où il des réfectoires ou cantines, il est difficile de voire les agents les fréquenter. Il est décevant voire insupportable aujourd’hui, que lorsqu’un usager visite une structure à grande influence, qu’il hume seulement les odeurs de repas et de thé dans les couloirs et bureaux. L’usager n’est rien dans les services publics.

C’est ici, que quand, tu viens dans un service , déjà au niveau du standard ou du secrétariat , tu vas trouver un effectif pléthorique d’agents engagés dans la causerie, ou le petit commerce informel, plus tôt que de faire le travail pour lequel ils sont payés, à peine, qu’ils te répondent ,quand tu dis bonjour une fois , deux fois , trois fois ou bien quand on te répond , on continue à causer en oubliant que c’est grâce à cet usager là en face de soi, que tu as ton poste et que tu mérites ton salaire. Pourquoi chez nous au Mali, il n’est pas gênant de manger dans les bureaux et de faire humer les usagers?

On ne peut pas prôner le changement et continuer avec les mauvaises habitudes dans nos bureaux. S’il n’y a pas de texte en la matière, il est temps de prendre des textes à ce niveau. Il faut relire la loi et le décret ,les relations entre usagers et administrations. Les cadres et agents des administrations doivent désormais avoir une certaine attitude vis-à-vis de l’usager, donnons de l’importance à nos mœurs et nos habitudes, en les appliquant positivement partout où se trouve.

Un service public doit être le reflet de l’administration d’une nation. Les agents des services publics doivent incarner tout ce qu’il y a de noble dans un pays. Dans aucune nation il n’y a d’évolution si la mentalité ne précède pas . Il faut se dire que ça doit changer, ce que je suis entrain de faire là, ce n’est pas bon. Arrêtons donc de fermer les yeux sur les choses les plus élémentaires qui valorisent l’image de là où on travaille et où on est payé grâce aux usagers de note structure envers qui je dois du respect et de la considération et qui sont des rois, quand ils visitent nos bureaux.

Madou’s CAMARA

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